Regardes-moi jeune éphèbe,
Prends ton pinceau et peins-moi.
Regardes-toi jeune et faible…
Mets-toi de dos, j’entre en toi.
Michel-Ange, mais quel ange te dérange là ?
Michel-Ange, mais quel ange qui se venge là ?
Regardes-moi beau mécène ;
Tu paies mes œuvres pour tes joies !
regarde toi, Roi ou Reine,
tous mes tableaux sont à toi.
Michel-Ange, mais quel ange te dérange là ?
Michel-Ange, mais quel ange qui se venge là ?
Percer les âges et puis les anges,
optimiser la Renaissance…
convergeons-nous loin des souffrances,
mets-toi au beau, toi mon bel ange.
Verser l’aspect, ton esthétique
pour revenir au temps classiques.
Renaitre encore en point de fuite,
symboliser « Mars en David ».
Varions l’idylle, soyons dociles ;
mets-moi au monde, je me mutile !
Varions les corps, aimons nos tords,
Après ma mort, ton réconfort.
Varions les deals, soyons subtiles ;
peins-moi le monde, son cœur fragile.
Varions l’essor, aimons encore ;
Après l’effort, j’en veux encore !